1. La chevalerie était au Moyen Âge une forme de force militaire comprenant des hommes d'armes qui combattaient à cheval d'abord au corps à corps à l'épée puis en s'alourdissant à la lance. « Chevalerie » est un dérivé du mot cheval, attesté en ancien français dès le XIIe siècle. Le terme sous-entend une distinction entre les chevaliers, combattants professionnels d'élite montés à cheval, et la « piétaille » qui fournissait la masse de l'infanterie et, plus tard, de l'artillerie. Les qualités de hardiesse et de générosité. tiennent aux ordres militaires qui développèrent des chevaliers aguerris. À la fin du XIIe et XIIIe siècles, par le biais des ordres militaires, les Templiers puis les Hospitaliers par exemple, et avec l'association des voeux religieux, une institution féodale rassemblant les combattants à cheval.
2. La chevalerie était au Moyen Âge une forme de force militaire comprenant des hommes d'armes qui combattaient à cheval, d'abord au corps à corps à l'épée puis, en s'alourdissant, à la lance.
3. La chevalerie et le code chevaleresque désignent à la fois le groupe social, constitué de chevaliers, et un ensemble de codes de conduite informels destinés à encadrer la vie chevaleresque idéale. La chevalerie est un phénomène culturel et militaire d'origine médiévale dont les racines remontent, pour l'Occident, au XIe siècle. Son apogée, l'âge de la chevalerie classique, se trouve entre les XIIe et XVe siècles, époque de développement des ordres militaires et des croisades, dans lesquelles la chevalerie est particulièrement mobilisée. Cette période voit se développer la littérature chevaleresque, ainsi qu'elle voit la chevalerie s'intégrer - non sans certaines résistances - aux cadres de la chrétienté, et qu'elle s'initie aux usages de cour, dans le cadre du développement des monarchies médiévales. À partir de la fin du Moyen Âge, la chevalerie comme force militaire décline fortement, remplacée progressivement par des armées professionnelles.