1. Façon réglementée de se comporter en présence d'une femme de qualité, dont on retrouve des traces au Moyen Âge dans la poésie et la littérature.
2. L'amour courtois ou fin'amor d'après l'occitan, est la façon ritualisée de tenter de séduire une femme de qualité sans l'offenser et en lui dédiant des poésies, dont on retrouve des traces dans les lettres du Moyen Âge, notamment la lyrique courtoise.
3. [noun] A mediaeval European conception of noble and chivalrous love, generally secret and between members of the nobility.
4. L'amour courtois s'avère être indépendant de toute idée, de toute réflexion, de toute pensée. Il semble être calqué sur la nature, l'écoute et l'attention des sentiments et des sensations , en opposition donc à des schémas imaginés ou réfléchis provenant de l'intelligence. Cette idée est représentée dans les textes avec Amour qui est toujours en opposition avec Raison.
5. L' amour courtois ou fin'amor d'après l'occitan, est une expression désignant au Moyen Âge la façon d'aimer avec courtoisie, respect et honnêteté, sa ou son partenaire, dans le but commun d'atteindre la joie ( joï en occitan ) et le bonheur. On en trouve les premières traces dans les poésies des troubadours du Midi de la France, le pays d'oc. Les plus anciennes chansons dont on garde la trace sont celles de Guillaume IX d'Aquitaine, grand-père d'Aliénor. Autour d'Aliénor, notamment grâce à Chrétien de Troyes, va s'épanouir cet art de vivre avec sa doctrine et ses règles, strictes comme celles d'une cour, art de vivre qui va donner à l'amour une place primordiale dans les productions des XIIe et XIIIe siècles . Les traces écrites débutant avec les troubadours et les trobairitz, il se poursuivra également dans les romans et dans les chansons de toile.
6. L'expression amour courtois , ou, selon la formulation occitane, fin'amor , désigne au Moyen Âge la façon pour un chevalier idéal d'aimer une dame de haut rang avec courtoisie, respect et honnêteté, amenant au dépassement de soi, dans une relation où l'objet du désir est a priori inaccessible et où le joï ( en français : « joie », « jouissance » ) ne peut s'installer dans la durée . L'amour courtois est surtout attesté par une abondante littérature, dont on trouve les premières traces dans les poésies des troubadours des pays d'oc du royaume de France ( duché d'Aquitaine, comté de Toulouse, Limousin ) .