3. (Entomologie) Abeille à miel ; insecte porte-aiguillon, social et domestiqué pour la fabrication du miel et de la cire d'abeille.
Pour ce faire, il convient de ne pas perdre de vue le modèle empirique de l'abeille qui produit un excrétat nourricier, le miel, mais qui sécrète également du venin, substance toxique.
(Gilles Tétart, Le Sang des fleurs ? une anthropologie de l'abeille et du miel, 2004, p. 135)
Réclamation du lieutenant Viard, dont la compagnie est près d'un rucher, et qui a déjà deux hommes piqués. Mais interdiction formelle d'enfumer les abeilles avant le café.
(Jean Giraudoux, Retour d'Alsace ? Août 1914, 1916)
Puis nous passons à l'histoire naturelle et étudions les moeurs des abeilles, des fourmis, des sauterelles et les vertus de certaines plantes médicinales.
(Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p. 123)
[?]; l'hydromel y était une boisson fort en usage ; ce qui prouve que l'art d'élever les abeilles y était pratiqué en grand, et qu'on savait enlever à ces industrieux travailleurs le miel qu'ils produisaient.
(François-Xavier Masson, Annales ardennaises, ou Histoire des lieux qui forment le département des Ardennes et des contrées voisines, Mézières : imprimerie Lelaurin, 1861, p.54)
Vous savez que les abeilles ont été apportées en Amérique par les Blancs. [?] les abeilles sont les sentinelles avancées de Blancs : au fur et à mesure que les Blancs s'enfoncent dans l'intérieur de l'Amérique, les abeilles partent en avant pour leur tracer la route et leur indiquer les défrichements.
(Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858, p. 185)