1. Forme pronominale de sauver.
2. (Pronominal) (Spécialement) Se dérober d'un péril, d'un danger, etc., par la fuite ou autrement.
Dans leurs rangs éclata une furieuse colère : elles ne se sauvèrent pas, mais se jetèrent sur les cailloux et se mirent à bombarder les crânes de la cavalerie qui avait chargé.
(Un militant syndicaliste franco-polonais: La vie errante de Tomasz Olsza?ski (1886-1959), traduit par Mylène Mihout, p.289, Presses universitaires de Lille, 1993)
3. (Pronominal) (Religion) Faire son salut éternel.
Il faut travailler à se sauver.
4. (Pronominal) S'échapper.
Il s'est sauvé à toutes jambes. ? Se sauver de sa prison.
5. (Pronominal) Se dédommager.
Ce marchand vend à bas prix, mais il vend beaucoup, et il se sauve sur la quantité.
6. (Pronominal) (Familier) Et par ellipse,
Voyez « sauve-qui-peut ».
Sauve qui peut s'emploie aussi comme nom masculin.
Le cri de sauve qui peut se fit entendre.
Sauve qui peut, Se sauve qui pourra, se tire du péril qui pourra.
7. (Pronominal) Aller dans un lieu pour y chercher un asile, s'y réfugier.
Se sauver à l'étranger. Il vieillit en ce sens.
Il se sauva à l'ambassade.
Il se sauva dans une église.
8. (Pronominal) (Familier) Se retirer promptement.
Il se fait tard, il va pleuvoir, je me sauve.
9. Se sauver (v. pron.) : Quitter rapidement un lieu, s'enfuir.
Avec Marjo, on s'est mis à chanter à tue-tête Chats sauvages. La poule mouillée s'est sauvée. On n'a rien contre la musique classique. Mais on a tout contre les snobs, les casseuses de party.