1. Parer, embellir une chose, y ajouter, y joindre d'autres choses qui lui donnent plus d'éclat, plus d'agrément.
Les livres du seizième siècle offrent de très belles lettres ornées.
Lettre ornée, Lettre, caractère de fantaisie décoré d'ornements.
Nous laisserons de côté l'Asphodeline lutea, le vulgaire Bâton de Jacob, qui rehausse les vieux jardins, qu'il orne de ses longues inflorescences dorées, pour nous arrêter à d'autres espèces pour le moins aussi ornementales [?].
(Jardins de France, Société nationale d'horticulture de France, 1898, p.409)
Un style orné.
Nous rencontrons dans la banlieue de pauvres jardinets où les indigènes cultivent quelques légumes, et qu'ils ornent de saules , de sureaux et de groseilliers ; [?].
(Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, p.35)
[?], sur deux chaises était posé un cercueil de bois blanc, à demi recouvert d'une nappe de toile écrue qu'ornaient seulement le crucifix de cuivre et le rameau de buis bénit.
(Octave Mirbeau, Le Père Nicolas, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
Un esprit orné.
On peut orner la vérité, non la déguiser.
Les figures ornent le style.
(Figuré) Orner sa mémoire.
Elle est boisée tout autour, la boisure de la fenêtre est ornée d'une sculpture dorée.
(Les Cahiers haut-marnais, n° 176 à 183, 1989, p. 22)
Les gens comme les bêtes étaient ornés de leurs plus somptueux atours.
(Out-el-Kouloub, Zariffa, dans ''Trois contes de l'Amour et de la Mort'', 1940)