1. (Vulgaire) Anus.
2. (Argot) (Péjoratif) Personnage de peu de valeur.
Et c'est en sortant vers minuit, monsieur le commissaire
Je ne supporte plus ce peigne-cul d'avocat qui habite en face de chez-moi ! - S.B.
3. Forme pronominale de glisser.
4. (Vulgaire) (Injurieux) Insulte désignant quelqu'un qui se comporte de façon déplaisante ou déplacée, par manque d'intelligence, de savoir-vivre ou de scrupules.
Moyennant quoi rien ne réfrénait sa connardise que le manque d'imagination. Il ne faisait de doute pour personne que le connard n'était pas réformable.
(François Bégaudeau, Vers la douceur, Gallimard, 2009, p.59)
Il fallait l'avouer, les connards de prolos, les neuneus de cassos, il y avait des jours où j'en avais plein le dos !
(Frédéric Jacob, Vers un Eden..., TheBookEdition, 2011,)
? Eh, connard, tire tes sales paluches de là ou je me fâche !
(Retour vers le futur, 1985)
« Je suis un imbécile, ai-je songé. Maintenant c'est sûr, je suis vraiment empoisonné. Quel connard ! » - Connard ! s'est exclamée sa voix qui résonnait de chaque côté de mes oreilles. Connard ! Tu as merdé !
(Rodolfo Enrique Fogwill & Isabelle Gugnon, Muchacha punk, 2006, p.130)
Connard ! Tu t'étonnes d'avoir la chiasse ? Boire l'eau de la voierie à un robinet rouillé... Ici !
(Paul Smaïl, Casa, la casa, 1998)
De se foutre en l'air, connard ! Hé quoi, pas même damné, pensais-je, revenant assez vite à moi-même...
(Maurice Clavel, Le tiers des étoiles, 1972)
5. (Histoire) Membre d'une confrérie créée à Rouen au XIVème siècle, dont le but était de fêter les jours gras.
Exemple manquant. ([SERVER/w/index.php?title=Conard&action=edit Ajouter])
6. [noun] A circular wound or hole caused by a firearm.
7. (Marine) Faire heurter le quai (à cause du ressac).
8. (Bretonnisme) Heurter, tamponner.
9. (Bretonnisme) (Argot) Assommer (à propos d'un vin, d'un alcool).
10. (Vulgaire) (Injurieux) Femme manquant d'intelligence, sotte.
11. (Vulgaire) (Injurieux) (Par extension) Femme méprisable.
Non, il n'est pas rassurant de vieillir. Que voulait me dire au juste ce jeune homme, parfumé, très bien habillé et costaud, occupé à lire 24 heures et qui m'a traitée (malgré mes cheveux gris !) de « connasse » pour finir par m'envoyer me faire « voir chez les Grecs » (ce sont ses mots) parce que je lui demandais de me faire un peu de place dans le métro bondé, un matin.
(Diane Aubin, Les mots qui heurtent, Le Devoir, 23 avril 2005)