1. Substantif du participe passé : personne obsédée.
Ce type est un obsédé !
2. (Médecine) Personne dont la principale préoccupation tourne autour de la sexualité.
3. Qui obsède.
Elle était si préoccupée par l'image obsédante du jeune bijoutier qu'elle ne remarquait ni les âniers, ni les chameliers qui la poursuivaient de leurs cris : « Gare ! Gare ! » [?].
(Out-el-Kouloub, Nazira, dans Trois contes de l'Amour et de la Mort, 1940)
4. Qui obsède.
La littérature érotique embrasse plus de réalités psychologiques que la morale bourgeoise ne voulait en connaître, et que le puritanisme n'en tolère. Or ces réalités, quoiqu'on en juge, sont au moins aussi quotidiennes et obsédantes que les réalités économiques, [?].
(Denis de Rougemont, Comme toi-même : Essais sur les Mythes de l'Amour, Albin Michel, 1961, p.41)
Elle était si préoccupée par l'image obsédante du jeune bijoutier qu'elle ne remarquait ni les âniers, ni les chameliers qui la poursuivaient de leurs cris : « Gare ! Gare ! » [?].
(Out-el-Kouloub, Nazira, dans Trois contes de l'Amour et de la Mort, 1940)
5. Celui qui revendique.
6. (Justice) Celle qui requiert, qui demande en justice.
7. (Anglicisme) Postulant, demandeur.
8. Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
Une fois l'impétrante relevée et embrassée par la princesse, celle-ci se rasseyait, se remettait à sa patience non sans avoir, si la nouvelle venue était d'importance, causé un moment avec elle en la faisant asseoir sur un fauteuil.
(Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, tome 3, Le côté de Guermantes, 1920?21)
9. (Droit) Personne qui saisit la justice ou demande réparation de préjudices dans un procès pénal.
Les valeurs pécuniaires des détenus, inscrites à un compte nominatif ouvert à l'établissement pénitentiaire, sont divisées en trois parts : la première sur laquelle seules les parties civiles et les créanciers d'aliments peuvent faire valoir leurs droits ; ? .
(Article 728-1, Code de procédure pénale, France, 2009)
10. La partie civile ou demandeur est la personne ou le groupe de personnes qui s'estime victime soit d'une infraction à propos de laquelle une action publique a été déclenchée par le ministère public, le procureur ou le doyen des juges d'instruction, devant les juridictions répressives et qui entend, à ce titre, obtenir réparation de son préjudice, soit d'un préjudice pour lequel une juridiction civile a été saisie.
11. La partie civile est la personne qui s'estime victime d'une infraction à propos de laquelle l'action publique a été déclenchée, par le ministère public ou le doyen des juges d'instruction, devant les juridictions répressives et qui entend, à ce titre, obtenir une indemnisation de son préjudice.