1. (Par extension) Estime respectueuse qu'on a pour certaines personnes ou certaines choses.
C'est un homme qui mérite la vénération. ? J'ai beaucoup de vénération pour sa vertu.
La langue se purifie... elle se sépare du peuple qui sent mauvais... Une langue appauvrie jusqu'à l'os... En France on est très chatouilleux sur tout ce qui concerne les problèmes de la langue. On la traite comme un objet de vénération.
(Johannes Westenfelder, Nicht Sprachschöpfer, sondern Sprachverwerter: San Antonio als Produkt der Crise de français, Kova?, 1991, p.20)
2. Respect qu'on a pour les saints et les choses saintes ; honneur qu'on leur rend.
Le Cheikh de la mosquée parut enfin, en tête de la procession. Il marchait d'un pas lourd, chargé du magnifique manteau, maintes fois réparé avec vénération, qui avait jadis appartenu à Saïd El Badawi.
(Out-el-Kouloub, Zariffa, dans ''Trois contes de l'Amour et de la Mort'', 1940)
3. Sentiment de profond respect et d'admiration pour ce qui est considéré comme sacré ou hautement respectable, manifesté par des hommages ou des honneurs.
Le Cheikh de la mosquée parut enfin, en tête de la procession. Il marchait d'un pas lourd, chargé du magnifique manteau, maintes fois réparé avec vénération, qui avait jadis appartenu à Saïd El Badawi.
4. Considération respectueuse portée à certaines personnes ou choses en raison de leurs qualités exceptionnelles.
La langue se purifie... elle se sépare du peuple qui sent mauvais... Une langue appauvrie jusqu'à l'os... En France on est très chatouilleux sur tout ce qui concerne les problèmes de la langue. On la traite comme un objet de vénération.