1. Aveu, déclaration que l'on fait de quelque chose.
Désirez-vous une plus ample confession ?
confession forcée, extorquée.
Confession sincère, franche, ingénue.
2. (Par ellipse) Confession de foi.
La confession des églises réformées. ? La confession d'Augsbourg.
3. (Religion) Appartenance à une secte ou croyance.
Voltaire avait raison : l'illusion religieuse est indéracinable, il est donc préférable qu'elle s'exprime par une multitude de confessions.
(Philippe Sollers, Éloge de l'infini, Gallimard, p. 710)
4. (Au pluriel) Mémoires ; autobiographie.
Les confessions de saint Augustin. ? Les confessions de J.-J.Rousseau.
Si je me laissais aller à une confession voilée, à une sorte de journal intime, je choirais dans un magma psychologique bien éloigné de mon propos.
(Frédérick Tristan, Réfugié de nulle-part, Fayard, 2010)
5. (Christianisme) Action d'avouer ses péchés à un prêtre, dans l'église catholique, pour obtenir le pardon de Dieu.
Depuis longtemps déjà il soupçonnait la chose, car de l'apprendre en confession il n'y fallait guère compter?; à partir de quinze ou seize ans tous s'émancipaient et se dispensaient de cette corvée ennuyeuse.
(Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Henri Heine prétend que le catholicisme d'une épouse est chose très salutaire pour le mari parce que la femme ne reste pas sous le poids de ses fautes ; après la confession, elle se met « de nouveau à gazouiller et à rire ». De plus, elle n'est pas exposée à raconter sa faute. (L'Allemagne, tome II. p. 322.)
(Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, note de bas de la page 299)
6. Une confessio (du latin chrétien confessio , « aveu de ses péchés à Dieu, à un prêtre ; profession de foi », du latin classique « aveu »), en français confession, est un petit espace où reposent les reliques d'un martyr (appelé « confesseur » pour avoir confessé sa foi de manière héroïque). Par extension, elle désigne dans une église au Moyen Âge l'autel bâti au-dessus de ses reliques, ainsi que la chapelle ou la crypte enfermant l'ensemble.
7. La confession (du latin fateor, avouer, reconnaître son erreur ou sa faute) est l'acte de déclarer ou d'avouer un péché.
8. La confession (du latin fateor, avouer, reconnaître son erreur ou sa faute) est l'acte d'avouer un péché et de « confesser » sa confiance en la miséricorde divine.
9. Le sacrement de pénitence et de réconciliation , appelé aussi confession , est, dans l'Église catholique et dans les Églises orthodoxes ( dans l'Église anglicane ce ne peut être qu'un rite ) , l'un des sept sacrements. Il a pour objectif que Dieu puisse pardonner les péchés au pénitent.
10. Déclaration d'un fait ou aveu personnel.
11. Credo ou ensemble de croyances spécifiques d'une église ou secte.
La confession des églises réformées.
12. (Religion) Appartenance à une communauté religieuse déterminée par un ensemble de croyances.
Voltaire avait raison : l'illusion religieuse est indéracinable, il est donc préférable qu'elle s'exprime par une multitude de confessions.
13. (Pluriel) Oeuvre littéraire autobiographique relatant les expériences et pensées intimes de l'auteur.
Les confessions de saint Augustin.
14. (Christianisme) Sacrement où le fidèle expose ses péchés à un prêtre pour obtenir absolution.
Depuis longtemps déjà il soupçonnait la chose, car de l'apprendre en confession il n'y fallait guère compter?; à partir de quinze ou seize ans tous s'émancipaient et se dispensaient de cette corvée ennuyeuse.
15. (Architecture) Espace sous un autel contenant des reliques, généralement dans certaines églises chrétiennes.
Elle se compose d'une confession ou martyrium, précédant la crypte proprement dite qui comprend trois nefs symboliquement de trois travées et une abside circulaire.