1. La « banalité du mal » est un concept philosophique développé par Hannah Arendt en 1963, dans son ouvrage Eichmann à Jérusalem : Rapport sur la banalité du mal. Lors de son procès, Adolf Eichmann, qu'on pense être une bête furieuse et qui devrait laisser une forte impression, montre plutôt l'image d'un petit fonctionnaire médiocre, ce qui fait dire à Arendt que le mal ne réside pas dans l'extraordinaire mais dans les petites choses, une quotidienneté à commettre les crimes les plus graves.
2. banalite du mal : notion désignant la capacité des individus à commettre des actes malveillants sans une intention maligne consciente, souvent en raison d'une obéissance aveugle aux autorités ou d'une déshumanisation des victimes.
La banalite du mal se manifeste lorsque des personnes ordinaires participent à des atrocités sans se rendre compte de la gravite de leurs actions.
Dans son livre, l'auteure explore comment la banalite du mal a permis à des individus de justifier des actes horribles sous le couvert de la normalite.
Le concept de banalite du mal invite à réfléchir sur la responsabilite morale des individus face aux systemes oppressifs.