1. Relatif aux grandes profondeurs, au fond des mers.
2. (Biogéographie) (Écologie) (Hydrobiologie) Relatif aux grandes profondeurs, au fond des mers.
[...] dont le but est d'étudier les relations entre la biodiversité benthique et le fonctionnement écologique de la mangrove, s'intéresse à la faune qui vit dans les sédiments, notamment les petits coquillages et crustacés, les vers et les crabes.
(Étonnantes et précieuses mangroves publié dans Humanité et Biodiversité le 17 janvier 2015)
Étant donné que la pollution marine atteint habituellement surtout des milieux marins côtiers assez localisés, il suffit dans la plupart des cas d'étudier les communautés benthiques du littoral, c'est-à-dire de la zone euphotique.
(Jo?e ?tirn, Manuel des methodes de recherche sur l'environnement aquatique, part.8 : Évaluation des modifications des écosystèmes marins dues à la pollution, FAO, 1982, p.11)
3. L'étymologie de ce mot vient du grec ancien ??????, benthos, signifiant « profondeur ». L'adjectif benthique dérive de benthos et s'emploie pour préciser qu'une espèce vit dans la zone de fond marin, soit à proximité du fond (organismes vagiles), soit directement sur le substratum (épibenthique), soit même dans celui-là (endobenthique), cette espèce pouvant être sessile (fixée) ou vagile (mobile).
4. (Zoologie) Qualifie des poissons vivant au fond de la mer, ou près du fond, qui dépendent du fond pour leur nourriture.
5. L'épithète démersal s'applique à un poisson vivant près du fond sans pour autant y vivre de façon permanente. Le terme a été construit au XIXe siècle à partir du latin demersus , participe passé du verbe demergere qui signifie plonger.
6. L'adjectif pélagique dérive de pélagos pour préciser qu'une espèce vit en pleine mer en effectuant tout son cycle de vie en surface ou dans la colonne d'eau proche de la surface. Il s'oppose à l'adjectif benthique dérivé de benthos pour désigner une espèce vivant sur, ou à proximité, du fond marin[1].