1. (Figuré) Qui fait preuve d'avarice.
C'est un homme sordide.
2. Qui est sale, repoussant.
J'y ai vu ce lépreux, riant grassement et s'épongeant l'oeil d'un linge sordide. Il était avant tout vulgaire et se plaisantait soi-même par bassesse.
(Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle (1948), VIII)
Là végétait une sordide population d'ouvriers, de petites gens, de prostituées, de voyous.
(Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
3. Qui est vil, répugnant, en parlant des choses.
Intérêt sordide.
Une avarice sordide.
Naguère, la masse populaire, résignée à sa vie primitive, obscure, souvent sordide, n'avait point conscience d'être malheureuse.
(Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
4. Relatif à ce qui est marqué par un manque d'hygiène ou une apparence répulsive.
J'y ai vu ce lépreux, riant grassement et s'épongeant l'oeil d'un linge sordide. Il était avant tout vulgaire et se plaisantait soi-même par bassesse.
5. Caractérisé par une basse mesquinerie ou une avarice prononcée.
6. Qualifie ce qui est moralement méprisable ou révoltant.
Naguère, la masse populaire, résignée à sa vie primitive, obscure, souvent sordide, n'avait point conscience d'être malheureuse.