1. Affaiblir extrêmement par la maladie, la fatigue ou les excès.
(Pronominal) Lui qui, d'habitude, d'une plume sûre, attaquait méthodiquement le papier, s'exténuait sur ses phrases. Il peinait, raturait.
(Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, p. 54)
(Pronominal) C'est que ces paysans du Vaucluse, parfois si ardents au plaisir, sont les mêmes qui [?] s'exténuent durant de nombreuses heures à toutes sorte de travaux minutieux et compliqués.
(Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Ils ne revinrent donc qu'exténués et à demi morts de faim.
(Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
2. (Spécialement) Liqueur, préparée avec la caillette des veaux et des jeunes animaux ruminants, à l'âge où ils sont encore nourris de lait.
Son quatrième estomac contient des grumeaux de lait caillé, qui, séchés à l'air, sont la pressure dont on se sert à la campagne pour faire cailler le lait. Plus cette pressure est ancienne, meilleure elle est, et il n'en faut qu'une petite quantité.
(Rozier, Parmentier, Nouveau cours complet d'agriculture)
3. (Désuet) (Vieilli) Variante ancienne de présure. Substance animale ou végétale contenant des enzymes et servant à faire coaguler et cailler le lait et à faire du petit lait.
Le suede figuier fait prendre le lait, comme la pressure.
(Pierre Damiet, Magnum dictionarium Latinum et Gallicum, 1726)
pressure de veau. Lait caillé dans l'estomac des jeunes veaux, qu'on emploie pour faire cailler le lait frais et encore pourvu de sa crème.
(Rozier, Parmentier, Nouveau cours complet d'agriculture)
4. (Zootechnie) Chien ou race de chien de chasse dressé à courir pour poursuivre ou attraper le gibier, par opposition au chien d'arrêt.
Les chiens courants font partie du groupe 6 du classement des races de chien par la société centrale canine ou SCC.
5. Un chien courant est un chien de chasse dont le but est de poursuivre ou d'attraper le gibier. Il est différent du chien d'arrêt qui désigne au chasseur la présence du gibier, et du chien de rapport qui rapporte le gibier.
6. (Chasse) Chien dressé pour pister le gibier, et le rapporter.
Notre chien de chasse suit mes promenades quand je prends un fusil et m'abandonne quand je me contente d'un revolver.
(Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
Là aussi, il y avait des hommes dressés, comme les cormorans et les chiens de chasse, à rapporter à leurs maîtres le poisson et le gibier, en échange duquel on leur donnait un morceau de pain.
(Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
7. Un chien de chasse est un chien qui possède des capacités naturelles, des aptitudes, pour la chasse et qui, dressé, peut être assigné à divers emplois cynégétiques.
8. (Zootechnie) Une des races de chien courant utilisées pour la chasse au renard.
9. (Zootechnie) Variante de foxhound (race de chien).
10. Contrarier, tracasser quelqu'un sur de petites choses, taquiner.
Pour tout arranger, l'abbé semble prendre, dans le détail du développement, « un malin plaisir à asticoter » ses adversaires [?]
(Emile Goichot,Henri Brémond, historien de la faim de Dieu, 2006)
Ils ne cessent de s'asticoter.
Il est toujours à m'asticoter.
Il ne cesse d'asticoter ces enfants, cela les rebute.
11. (Populaire) (Vieilli) Contester sur des bagatelles.
12. (Rare) Crier, en parlant de la souris(Description de la référence chic nécessaire).
13. Réduire considérablement la force ou la vitalité de quelqu'un par la maladie, la fatigue ou les excès.
Ils ne revinrent donc qu'exténués et à demi morts de faim.