1. Sentiment d'amour instinctif ou réfléchi pour autrui.
Produit de la contrainte collective, l'altruisme lui revient sous forme de solidarité sociale.
(Luc Boltanski, L'Amour et la justice comme compétences : trois essais de sociologie de l'action, 1990)
2. Disposition à s'occuper d'autrui, à s'y intéresser.
On peut être athée et posséder en premier lieu l'altruisme, qui est une qualité génétiquement inscrite dans l'être humain autant que le désir sexuel.
(Bernard Maris, Domination, Charlie Hebdo, 7 janvier 2015)
3. Le mot altruisme et l'adjectif altruiste s'appliquent aujourd'hui à un comportement caractérisé à s'intéresser et à se dévouer à autrui, ne procurant pas d'avantages apparents et immédiats à l'individu qui les exécute mais qui sont bénéfiques à d'autres individus et peuvent favoriser surtout à long terme un vivre-ensemble et une reconnaissance mutuelle au sein du groupe où il est présent, bien que l'altruisme brut soit néanmoins un acte ne demandant rien en retour. Le terme « altruisme » est employé pour la première fois par Auguste Comte.
4. Tendance naturelle ou volontaire à se préoccuper du bien-être d'autrui.
On peut être athée et posséder en premier lieu l'altruisme, qui est une qualité génétiquement inscrite dans l'être humain autant que le désir sexuel.
5. Sentiment qui pousse les individus à agir dans l'intérêt des autres, parfois au détriment de leurs propres intérêts.
Produit de la contrainte collective, l'altruisme lui revient sous forme de solidarité sociale.