1. (Par extension) Végétation qui croît sur une telle terre.
Tansley considérait les landes comme un bon exemple de végétation subclimacique: un stade faisant partie de la succession de végétation des sables et graviers acides et nus, succession qui menait à une forêt caducifoliée arrivée à maturité.
(Nigel R Webb, Étude sur les biotopes et les habitats perdant leur valeur pour la protection de la nature par suite de la succession écologique, p.12, Conseil de l'Europe, 1997)
[?], l'association à Scleranthus se dégrade assez rapidement ; les différents stades observés (disparition progressive des espèces annuelles au profit des Géophytes ? que gênaient les labours ? puis des Hémicryptophytes) aboutissent à la lande à Cytisus scoparius et à Calluna [?].
(Gustave Malcuit, Contributions à l'étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises, les associations végétales de la vallée de La Lanterne, thèse de doctorat, Soc. d'édit. du Nord, 1929, p.32)
[?] Rabalan sortit de sa maison, misérable masure en torchis, croulante, à peine couverte de quelques paquets de lande sèche en guise de toit, [?].
(Octave Mirbeau, Rabalan)
2. La lande (parfois appelée « Dorne » ou « Les dornes » dans le nord de la France) est une association de plantes qui dépassent rarement le stade d'arbustes et poussant sur des milieux pauvres, souvent acides et oligotrophes. Les arbres qui peuvent s'y trouver, notamment des pins, y ont été introduits par l'homme ou sont apparus spontanément après la disparition de grands et petits herbivores sauvages ou d'élevage.
3. (Géographie) (Agriculture) Étendue de terre inculte et stérile.
Les landes siliceuses connaissent souvent une grande abondance de Fougères : au Pays basque la Fougère-aigle constitue d'importants pâturages qui rougeoient à l'automne.
(Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.14)
Ils paissent sur des landes granitiques ou dans les dépressions plus humides des plateaux caussenards.
(Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Des landes et des coteaux calcaires ou marno-calcaires plus ou moins pâturés à flore xérothermique se rencontrent en différents points de la vallée de la Lanterne [?]
(Gustave Malcuit, Contributions à l'étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d'édition du Nord, 1929, p. 100)
4. (Par extension) Végétation qui croît sur une telle terre.
[?]; d'autre part, la nature d'un terrain non agricole, spontanément, ce n'est pas le bois, mais la broussaille, la friche, la lande, la ginestaie, la garrigue, la genévraie, le maquis, la pelouse rase... ou le désert !
(Acta geographica, Société de géographie, 1986, p.103)
Tansley considérait les landes comme un bon exemple de végétation subclimacique: un stade faisant partie de la succession de végétation des sables et graviers acides et nus, succession qui menait à une forêt caducifoliée arrivée à maturité.
(Nigel R Webb, Étude sur les biotopes et les habitats perdant leur valeur pour la protection de la nature par suite de la succession écologique, p.12, Conseil de l'Europe, 1997)
[?] l'association à Scleranthus se dégrade assez rapidement ; les différents stades observés (disparition progressive des espèces annuelles au profit des Géophytes ?que gênaient les labours? puis des Hémicryptophytes) aboutissent à la lande à Cytisus scoparius et à Calluna [?]
(Gustave Malcuit, Contributions à l'étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d'édition du Nord, 1929, p. 32)
[?] Rabalan sortit de sa maison, misérable masure en torchis, croulante, à peine couverte de quelques paquets de lande sèche en guise de toit, [?].
(Octave Mirbeau, Rabalan)
5. La lande (parfois appelée « dorne » dans le nord de la France) est un type d'habitat naturel où se développe une formation végétale particulière, caractérisée par une physionomie de fruticée, c'est-à-dire une formation où dominent des arbrisseaux et des sous-arbrisseaux sclérophylles et sempervirents (les arbres et arbustes sont rares) poussant typiquement sur des sols pauvres, siliceux ou calcaires, et oligotrophes. Elle correspond à des fourrés denses constitués de plantes ligneuses basses ne dépassant généralement pas deux mètres de haut.
6. (Agriculture, Géographie) Territoire aride et non cultivé.
Les 20 à 30 millions de moutons pacageaient presque toute l'année sur les landes ; une faible part pacageait les jachères.
7. (Par extension) Flore se développant sur un tel sol.
[...] l'association à Scleranthus se dégrade assez rapidement ; les différents stades observés (disparition progressive des espèces annuelles au profit des Géophytes -que gênaient les labours- puis des Hémicryptophytes) aboutissent à la lande à Cytisus scoparius et à Calluna [...] - (Gustave Malcuit, Contributions à l'étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d'édition du Nord, 1929, p. 32)