2. Perte d'un bateau résultant, en principe, du fait qu'il se brise, et, par extension, d'un accident quelconque éprouvé sur mer.
En pleine mer, des bâtiments sombrèrent, ou, désemparés par la tempête, n'échappèrent au naufrage que par des efforts inouïs.
(Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, chap. 19, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, p. 185)
Selon toutes probabilités, ces navires, fabriqués à Marseille, Ampurias, Ibiza ou Carthagène, sont de faible tonnage. L'époque connaît des navires de tonnage conséquent, mais leurs naufrages se concentrent surtout autour des grands noeuds de navigation : [?].
(Alexis Gorgues, Économie et société dans le nord-est du Domaine ibérique (IIIe-Ier s.: av. J.-C., CSIC-Dpto. de Publicaciones, 2010, p.221)
Toutefois, en cas de prise, naufrage ou déclaration d'innavigabilité, le marin payé au mois ou au voyage ne reçoit ses salaires que jusqu'au jour de la cessation de ses services.
(Article 42, Code du travail maritime, France, 2009)
[?], et un bateau à vapeur du service municipal de la Tamise heurta si violemment le ponton de Westminster qu'il n'échappa au naufrage qu'en allant s'enliser sur la rive opposée, dans la vase découverte par la marée basse.
(H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 31 de l'éd. de 1921)
4. Destruction ou perte totale d'un navire en mer, principalement par fragmentation; par extension, tout accident maritime grave.
[...], et un bateau à vapeur du service municipal de la Tamise heurta si violemment le ponton de Westminster qu'il n'échappa au naufrage qu'en allant s'enliser sur la rive opposée, dans la vase découverte par la marée basse.
5. Au sens figuré, désastre ou ruine complète affectant une personne ou une entité dans divers aspects tels que l'honneur, la réputation ou les biens.
Le naufrage de son honneur, de sa réputation, de sa fortune.