1. Bâtiment qui sert à naviguer sur mer.
Le temps était calme et le navire dériva vers l'Équateur, sans que l'équipage se souciât de son sort.
(H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 419 de l'éd. de 1921)
[?] le navire imperturbable cingle vers l'immensité polaire, se glisse parmi les icebergs fantastiques qui dérivent en tournoyant cauteleusement, évités de justesse, en vain menaçants.
(Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Lui-même, à son dernier congé, en plaisantait devant moi, d'être un gradé de la marine qui, comme le petit navire de la chanson, n'avait ja-ja-jamais navigué.
(Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, p.151)
Dès le second jour de notre traversée, nous arrivâmes en vue des Orcades. [?]. Dans ces parages se sont perdus des milliers de navires, au nombre desquels on compte les vaisseaux de l'Invincible Armada.
(Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, p.28)
Au-dessus de ma couchette est une boussole à carte renversée et, lorsque mon navire se gouverne lui-même et que je me repose, je n'ai qu'à ouvrir les yeux pour savoir la route qu'il suit.
(Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, 1929)
2. (Par analogie) Navire. ? Note : Se dit, en général, des navires de guerre.
En pleine mer, des bâtiments sombrèrent, ou, désemparés par la tempête, n'échappèrent au naufrage que par des efforts inouïs.
(Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, chap. 19, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, p. 185)