1. (Psychiatrie) Psychose caractérisée par la surestimation du moi et un délire interprétatif construit sur une perception faussée du réel.
La psychose, elle, est un état chronique de pétage de plombs qui vous fait prendre des vessies pour des lanternes. Les deux principales psychoses sont la schizophrénie et la paranoïa.
(Jean-Loup Chiflet, Nouilles ou pâtes: le bon sens des mots, Mots & Cie, 1999, p.68)
Freud range dans la paranoïa le délire des grandeurs.
(Claude-Gilbert Dubois, Le baroque: profondeurs de l'apparence, 1993)
2. Le jeu des assassins, également appelé jeu de l'assassin, Gotcha, Killer ou paranoïa, est un jeu de rôle grandeur nature où le but des joueurs est de simuler l'assassinat d'autres joueurs, à l'aide d'armes factices et de jouets (pistolet à eau, pétard...). Ce jeu est généralement joué dans les campus universitaires et parmi les communautés de lycéens.
3. La paranoïa (du grec ancien : ???????? / paránoia ; des mots ???? / pará : « à côté de », et ???? / noús : « esprit »), dans cette langue et à l'origine, dans la poésie grecque, indique simplement quelque chose qui est contre l'entendement. À partir du début du XIXe siècle, appropriée par la psychiatrie naissante, la paranoïa indique un trouble mental manifesté par des difficultés relationnelles, des troubles du comportement et un sentiment de persécution pouvant aller jusqu'à un point d'irrationalité et de délire (délire paranoïaque). La pensée paranoïaque inclut typiquement des croyances de persécution liées à une menace perçue comme provenant des individus : jalousie, délires, etc., et un sentiment de mégalomanie dû à l'aberration de la pensée.